James Patterson - La dernière prophétie

Kathleen comptait sur le Dr Higgins pour apporter une solution à cette grossesse inexplicable. Mais le rendez-vous avec l'obstétricienne tourne court : la jeune fille la découvre pendue, dans son propre cabinet... Pour Kathleen, fille de bonne famille de Boston n'ayant jamais eu de relation sexuelle, plus rien ne sera comme avant. Le cauchemar s'étend. En Irlande, une grossesse similaire est signalée.

Dans le monde, les fléaux s'abattent sur les populations, faisant des milliers de victimes. Les prophètes annoncent l'arrivée de l'Antéchrist. Le Vatican ne tarde pas à faire le rapprochement entre ces événements... Le compte à rebours a déjà commencé.

 

Mon avis:

 

Si l'on aime James Patterson pour le rythme qu'il maîtrise parfaitement, rendant ses lecteurs accros au point de ne pas pouvoir reposer le livre, alors on aimera La dernière prophétie. Mais si on aime le Patterson sanglant et calculateur, alors on devra passer son chemin.

 

Voilà, je pense avoir résumé mon avis ! James Patterson est un auteur que j'adore surtout en tant qu'auteur de thriller. Toutefois, avec La dernière prophétie, il me laisse sur ma faim. J'attends encore le suspense haletant qu'il distille habilement en temps normal.

 

Après l'avoir laissé des mois sur ma PAL (je ne recherchais pas de thrillers ces derniers temps), je me dis que finalement, il aurait peut-être était plus sage de le lire plus tôt et de le ranger gentiment. Tout commence avec ces deux vierges enceintes. Rapidement, nous savons que l'une est porteuse du bébé du Créateur et l'autre, du bébé du Démon. Et tout ça se base sur le secret de Fátima légèrement romancé pour le coup. Il va de soi que l'un des bébés doit mourir. Entrent en scène Anne, une ancienne pratiquante devenue détective, Justin, son grand amour toujours prêtre, Nicholas, l'envoyé du Vatican et même Benoît XVI ! Tous vont tenter de protéger les jeunes filles et de démêler la bonne vierge de la mauvaise.

 

Comme à son habitude, James Patterson rédige de courts chapitres, une à deux pages, quatre maximum. Le récit est écrit à la troisième personne du singulier hormis les chapitres pour lequel Anne prend la parole. Pourquoi ? Je me suis posée la question et la réponse apparaît à la toute fin.

 

Mais la comparaison s'arrête là car La dernière prophétie est loin d'être un vrai thriller. Ou alors je suis passée à côté ! En lisant ce roman, je pensais retrouver un peu de Bikini ou de Bons baisers du tueur, mais non, loin de là. L'histoire est bonne, bien menée, parfaitement écrite et sans fausse note si ce n'est un dénouement trop "beau", cependant il ne restera pas comme mon préféré de l'auteur.

 

Note: 10/20

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