Dolly Alderton - Tout ce que je sais sur l'amour

Dolly Alderton, célèbre journaliste et chroniqueuse anglaise, a tout vu et tout vécu en ce qui concerne les hauts et les bas de la génération Y.

Avec humour, tendresse et une ironie bien britannique, elle nous parle de sujets qui nous touchent toutes : tomber amoureuse (souvent), s’autosaboter (avec entrain), trouver un boulot (ou pas), trop boire (plus jamais), se faire larguer (moi jamais) – et se rendre compte que le propriétaire de l’épicerie du coin ouverte 24/24 est le seul homme sur lequel vous pouvez vraiment compter.

C’est un livre sur les mauvais rencards, les vraies amies et surtout sur le fait que, au bout du compte, nous sommes très bien comme nous sommes – et que personne n’a le droit de nous dire le contraire.

 

Mon avis: 

 

Reconnaissez le: ce livre a tout pour plaire! Si l'on regarde la jaquette, elle possède un petit coté authentique avec ces mots barrés, comme sur un calepin, écrits les uns après les autres jusqu'à ce que le bon fasse son apparition. Nous avons aussi le pitch qui est tout simplement prometteur. Et le rouge de cette couverture, couleur attractive et passionnée qui semble nous dire que ce roman le sera tout autant. 

Cependant, si parfois un livre dont la couverture est moyenne se révèle une bombe, l'inverse l'est tout autant. 

 

Je m’apprête à faire quelque chose que je n'aime pas: parler négativement d'un roman. Je n'aime pas ça car l'auteur y a, en général, mis tout son cœur, y a passé du temps, sans oublier l'équipe derrière lui qui s'est donné pour que sorte ledit roman. Je n'aime pas en parler négativement car mon avis est peut-être biaisé par un a-priori, un esprit fermé à certains thèmes. Je n'aime pas en parler parce que finalement, c'est nul de critiquer. Seulement parfois, pas le choix.

 

Ce livre, je lui ai donné deux chances. La première il y a quelques mois. Rapidement, je n'ai pas adhéré sans que je sache réellement vous dire pourquoi, excepté peut-être que personnellement, je traversais une phase critique dans ma vie et les histoires d'amour ne m’intéressaient pas. En toute franchise, ça me saoulait de lire du rose et des papillons! Si bien que j'ai décidé de le découvrir une deuxième fois, ma période compliquée étant passée et étant moi-même bien mieux dans ma tête. Et là, même constat: ce roman ne m'emballe tout simplement pas. Ce n'était pas le thème qui était fautif, mais le style d'écriture. Deux fois, deux échecs, j'ai donc pris le temps de comprendre ou du moins de tenter de comprendre. Le bât blesse dans le style que je trouve trop linéaire. On suit des péripéties mais de façon tellement linéaire que la lecture en devient soporifique. Pas de réel rebondissements et surtout, ça part dans tous les sens. On part d'un point A, on en découle B et C puis on revient à A qui fait penser à D. Sérieusement, plusieurs fois j'ai tenté de me rappeler de quoi on partait au début car j'étais larguée. 

 

Alors lire l'histoire de cette femme dont le meilleur ami s'appelle alcool, très peu pour moi. Ce n'est pas mon concept de vie, boire pour boire, non merci, donc j'ai du mal à comprendre comment tu peux accepter de te mettre dans cet état pour le fun. Je ne dis pas, boire un verre et avoir la tête qui tourne, c'est sympa, mais boire à en être malade, je capte pas le délire. J'ai donc eu du mal à m'identifier à l'héroïne issue de la génération Y, dont, si on se fie à la définition, je suis moi-même issue. 

 

C'est pour ces raisons que par deux fois j'ai stoppé ma lecture. En effet, même la seconde lecture fut achevée prématurément tant il devenait compliqué de le lire. Je suis certaine, cependant, que ce roman trouvera ses lecteurs. En soi, c'est juste le style qui me pose problème, mais le style en séduira d'autres. 

 

Un grand merci aux Editions Mazarine pour leur confiance. 

 

Note: 8/20

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Commentaires: 1
  • #1

    roxou06 (lundi, 27 juillet 2020 11:53)

    Je n'aime pas trop non plus faire des chroniques négatives mais parfois, nous n'avons pas le choix ! je ne pense pas que je suis le public cible pour ce livre donc je vais passer mon tour !