Commissaire principal à Vérone, Roméo Tarchinini, dont nous avons suivi la carrière dans Le Quintette de Bergame, Ces sacrées Florentines, La Belle Véronaise, Le plus beau des bersagliers, ... est ici au seuil de la retraite. Mais l'âge n'a en rien altéré sa superbe confiance en soi ni atténué - du moins le croit-il - les ravages qu'il continue d'exercer chez les dames.

Ce bel optimisme est entretenu par l'amour, les petits plats et les continuelles scènes de jalousie de sa femme, l'énorme Giulietta.

Et qui aurait la malveillance de prétendre que son succès dans la guerre des gangs qui met Vérone à feu et à sang est totalement dû au hasard ?

Mon avis:

Dernier volet de la série, nous disons au revoir au commissaire Tarchinini qui part à la retraite en même temps que son ami de toujours, le divisionnaire Malpaga.

Plus de vingt années se sont écoulées depuis que nous avons refermé Des amours compliquées. Dans Mets tes pantoufles, Roméo la famille Tarchinini s’est agrandie avec l’arrivée de Mafalda qui a… 22 ans ! C’est dire le bond que nous avons fait ! A deux semaines de la retraite, Roméo est chargé de réduire à néant deux bandes rivales qui ont décidé de racketter les épiciers de la belle Vérone. A cela, s’ajoute le fait que le policier Ponna, que Roméo trouve prometteur, désire épouser la dernière-née de Roméo et Giulietta.

De tous, celui-ci m’a un peu moins emballée. Et je ne saurais dire avec exactitude pourquoi ! Cela repose peut-être sur le fait que l’enquête à proprement parler n’a pas lieu. Oui, car au risque de révéler la fin, elle se finit dans le sang sans que la police n’ait à intervenir. Cela ôte un peu du charme que l’on trouvait dans les précédentes aventures. Ceci dit, nous avons toujours l’expression débordante des italiens pour nous donner le sourire !

Pour un final, c’est un beau final. J’aime quand les auteurs de séries mettent un terme de façon élégante à la vie de leur héros (rassurons-nous, Roméo ne meurt pas !). Cela permet de boucler la boucle et ne pas rester dans l’attente d’une éventuelle suite.

Note: 16/20