Rien ne s’efface sur Internet, même après la mort.

Février 2012 : Alice Salmon, vingt-cinq ans, retourne dans sa ville universitaire pour y passer une nuit entre amies. Sept ans plus tôt, en ces mêmes lieux, elle basculait dans l’âge adulte – candide, curieuse, insatiable. Aujourd’hui, Alice est sur le point de dévoiler un secret dangereux.

Mais il est trop tard. Au petit matin, son corps est découvert, balayé par la rivière. L’onde de choc se propage dans les médias, sur Internet et jusque dans le cœur de ceux qui la connaissaient vraiment.

Le professeur Jeremy Cooke n’a plus aucune perspective de carrière. Seul dans son bureau, il décide de se lancer dans un nouveau et ultime projet de recherches : il veut reconstituer la vie d’Alice, dans tout ce qu’elle avait d’imparfaite et de sincère. Il fouille Internet, les journaux intimes, les lettres ; il parle avec les amis, la famille, les amants. Pièce par pièce, il assemble une version dérangeante de cette jeune fille qu’il connaît en vérité mieux que personne. Mais ce travail le consume et il ne sait pas encore jusqu’où ses recherches vont le mener ni quelles vérités choquantes il s’apprête à dévoiler.

 

Mon avis: 

 

Ce qu’il reste d’Alice m’a tenté dès sa sortie en raison d’un résumé plus qu’attrayant et d’une couverture plutôt séduisante. Mais vous savez ce que c’est : il faut faire des choix de lecture et celui-ci est resté dans ma PAL quelques semaines avant que je ne me décide à l’en sortir et ce, malgré les critiques mitigée et une note moyenne sur LA (13).

 

Eh bien, je vais admettre que c’est sans regret que j’ai arrêté cette lecture. Tout, dans son ensemble, m’a rebutée. Tout d’abord, la construction du récit. Certes, je savais que l’histoire d’Alice allait se reconstituer grâce aux différentes informations retrouvées sur internet, mais pas une seconde je n’ai imaginé des fragments de mails, de journaux, de confessions. Des petits paragraphes mis bout à bout, tantôt présents tantôt passés, c’est assez difficile d’effectuer ce va et vient dans le temps avec de si courts moments. Ensuite, les longues, trooooop longues lettres de Jeremy Cooke. Parfois, je me demandais s’il n’avait pas pris quelque chose avant d’écrire, ce n’est pas possible d’écrire autant pour dire si peu. Ces passages sont soporifiques, ennuyeux.

 

"Internet a réécrit les règles. La génération d’Alice a vu ce changement, elle a été ce changement."

 

Malgré tout, j’ai tenté de continuer pour savoir ce qui était arrivé à Alice (on sait seulement qu’elle a été retrouvée noyée), comment son entourage allait surmonter ça, mais même le personnage d’Alice (dont nous faisons connaissance grâce aux extraits de son journal) ne m’a pas emballée plus que ça. Je l’ai trouvée fade et superficielle.

 

C’est donc sans regret que je n’ai pas poursuivi cette lecture. Je regarderai sur internet si je trouve le dénouement, ou si vous l’avez lu, vous pouvez me le dire :-) Sérieusement, mon seul regret aura été d’avoir été un peu impatiente de le découvrir et de déchanter aussi rapidement.

 

Note : 5/20

 Abandonné…

 Déception…