Jessica Martinez - Virtuosity

Carmen, 17 ans, mène une vie passionnante. Considérée comme l’une des meilleurs violonistes de sa génération, elle vient de gagner un Grammy. Poussée par sa mère, ancienne chanteuse d’opéra à la carrière brisée, elle travaille sans relâche pour gagner le prix Guarneri, un concours de violon dont le vainqueur remporte une tournée mondiale.

La pression de ce coach maternel impitoyable, le stress de la compétition, l’abus de bêtabloquants pour éviter le trac sur scène… Carmen est au bord du «burnout». Sans compter que la partie va être difficile avec pour rival l’énigmatique Jeremy King.

 

Mon avis: 

 

J’ai lu ce roman dans le cadre du challenge mystère qui nous demande de lire un (ou plus) roman de la collection Black Moon. Collection qui englobe énormément de sagas, ligne dans laquelle je ne souhaitais pas m’aventurer puisque j’en ai déjà quelques-unes commencées et que j’aimerais terminer avant d’en découvrir d’autres. Et puis, il faut aussi avouer que peu de romans étaient attrayants à mes yeux.

 

Ce roman s’est démarqué pour deux raisons : le résumé attractif qui place la musique au cœur de l’histoire, et la jaquette que je trouve très belle. Si je devais résumer en quelques lignes Virtuosity, je dirais qu’il s’agit d’une prise de conscience d’une jeune fille de 16 ans à qui tout semble sourire. Elle réalise que le monde dans lequel elle vit est plus sombre qu’il n’y paraît et décide dès lors de prendre son destin en main.

 

Selon moi, la plume de l’auteure est le point fort du roman. Elle écrit de façon très fluide, de belles phrases construites qui nous permettent d’entrer dans la tête de Carmen puisque toutes ses pensées nous sont livrées. Jessica Martinez possède cette jolie qualité qui est de rentre addictif le roman et ce, même si l’histoire laisse un peu à désirer…

 

Eh oui ! Si le résumé semblait attrayant, l’histoire l’est tout autant, mais les longueurs plombent un peu le récit. En effet, j’ai trouvé que la première moitié était trop lente, des phrases qui, si elles sont bien construites et nécessaires au récit, traînaient un peu trop longueur. A cela, se rajoute la relation que noue Carmen avec Jeremy, une relation que j’ai trouvé étrangement arrangée. Disons que c’est allé vite et sans préambule. Cela sonnait un peu faux pour moi.

 

Les longueurs sont présentes essentiellement dans la première moitié, un peu moins dans la seconde, et pour le coup, merci à l’auteure pour le rebondissement auquel on s’attend plus ou moins. Disons que lorsqu’on observe le comportement de la personne en question, on n’est pas spécialement surpris. Le dénouement est fidèle à ce que j’avais imaginé, sans grand effet.

 

Après réflexion, je trouve que les longueurs (qui sont le gros point noir du roman) sont en adéquations avec le personnage de Carmen puisque celle-ci est relativement fade, molle, faible. Elle ne s’épanouit qu’avec la musique mais avec une petite aide aussi. Je n’ai pas accroché avec ce personnage, tout comme avec les autres. Dommage que le personnage du beau-père de Carmen ne soit pas plus exploité car il avait un beau potentiel pour mettre de la couleur dans ce roman assez sombre.

 

Une lecture sympathique, un brin addictive (j’avais quand même envie de savoir où cela allait nous mener), mais sans plus, un roman qui se restera pas dans ma mémoire.

 

Note : 13/20

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Commentaires: 2
  • #1

    Froggy80 (dimanche, 18 décembre 2016 21:58)

    J'ai toujours été attiré par ce roman... La couverture qui m'attire beaucoup. Un titre qui évoque le sujet de la musique (l'une de mes grandes passions). Le côté sombre de la couverture. Bref, malgré une déception de ta part, je reste intriguée par ce dernier!

  • #2

    Les Mots de Gwen (mercredi, 21 décembre 2016 17:05)

    Si tu as l'occasion, j'espère que tu pourras te faire ton propre avis. Rien de tel :-) C'est vrai que le côté sombre de la couverture est tentant!