Lara Jean Song conserve ses lettres d’amour dans une boîte à chapeau que sa mère lui a donnée. Ce ne sont pas des lettres qu’elle a reçues, ce sont celles qu’elle a écrites. Une pour chaque garçon qu’elle a aimé. Lorsqu’elle écrit, elle ose ouvrir son cœur et dire toutes les choses que jamais elle n’exprimerait dans la vraie vie, car ses lettres ne sont que pour elle.

Jusqu’au jour où Lara découvre que ses lettres secrètes ont toutes été postées… Elle doit soudain faire face à son passé amoureux, la situation devient vite hors de contrôle mais qui sait ? Quelque chose de positif pourrait ressortir de ces lettres, après tout.

Mon avis: 

Après une belle variété de lectures – thrillers, romances ou encore chick-lit – j’ai ressenti le besoin de lire un roman jeunesse. J’aime ce genre car il est simple, sans prise de tête, et il permet de replonger un temps dans les affres et tourments de l’adolescence !

A tous les garçons que j’ai aimés est le premier tome d’une saga qui en compte deux pour le moment. Peut-être plus, qui sait ?! Lara Jean est une jeune fille qui grandit au sein d’un foyer privé de figure maternelle (suite au décès de la maman), elle a donc son père et ses deux sœurs, une grande et une petite. Sa vie bascule lorsque des lettres qui auraient dû rester secrètes sont envoyées à leurs destinataires, des garçons que Lara Jean a plus ou moins aimés. Malheureusement pour elle, elle aime toujours l’un de ces garçons, c’est pourquoi, afin de garder la tête haute et son honneur, elle parvient à convaincre l’un des destinataires (ami de d’enfance) de faire croire à leur entourage qu’ils sont en couple. Mais vous vous en doutez, à force de jouer, la réalité et la fiction n’ont plus trop de frontière…

Soyons honnête, l’histoire n’est pas révolutionnaire, mais elle a le mérite de nous faire passer un bon moment. Eh oui, j’ai beaucoup aimé le personnage de Lara Jean, mais aussi Peter ou Kitty. Tous m’ont charmée, pas un ne s’est vraiment démarqué. J’ai trouvé que l’auteure avait doté chacun de ses protagonistes d’un caractère propre, une véritable identité qui, si elle frôle parfois le cliché, n’en demeure pas moins crédible. Comme je le disais, l’histoire ne révolutionne pas le genre, on devine la fin dès le début ; c’est une évidence, mais que voulez-vous, parfois ce genre de déroulement fait du bien au moral ! Toutefois, je trouve dommage que les lettres ne soient pas plus exploitées. Je pense qu’elles ne sont qu’un prétexte de la part de Jenny Han pour mettre en place une romance. Cela m’a un peu fait penser au roman Blacklistée qui n’exploitait pas à fond l’idée de base. Passons, nous sommes tout de même attendris par la situation que vit Lara Jean, on compatit, on sourit aussi (mais pas de méchanceté), on a de la peine. Lara Jean est une jeune fille très attachante qui s’ouvre lorsque son aînée quitte le nid ; à la différence de Margot (l’aînée) qui tantôt m’a séduite, tantôt m’a déçue. D’un autre côté, je l’ai parfois comprise lorsqu’elle exprime de façon un peu masquée – et maladroite ! – son sentiment d’être mise à l’écart en raison de son éloignement. Sentiment que doivent ressentir tous ceux qui partent à l’étranger.

L’histoire est mignonne, on est rapidement captivés, car même si on en connait la fin, on veut découvrir toutes les étapes. Et la fin… dois-je vous préciser que je vais tenter de me procurer le tome deux sous peu ?!

La plume de Jenny Han est adaptée au registre. Totalement inconnue pour moi, elle m’a séduite par sa simplicité et sa proximité avec ses personnages. Je pense que si l’occasion se présente, je serais curieuse de découvrir ses autres romans. Un petit mot sur la jaquette que je trouve très jolie, très fidèle à l’histoire.

Finalement, est-ce la trame classique qui m’a séduite ? La plume ? Son héroïne ? Je ne sais pas, mais ce que je peux vous assurer, c’est que malgré sa simplicité, ce roman est un gage de bon moment.

Note : 17/20