Catherine Choupin - L'amour à distance

Dans une ville de province, une femme mystérieuse d’une quarantaine d’années, vient tous les soirs à la même heure sur le parvis de la mairie, et guette l’apparition d’une silhouette à une fenêtre.

Il s’agit d’un homme, André Monval, qu’elle a aimé, mais qui ne lui pardonne pas de l’avoir «trompé» pendant une de leurs ruptures.

Le comportement ambigu d’André la mène au bord du désespoir. Elle prend rendez-vous chez un médecin psychothérapeute, Jacques Modi, surtout parce qu’il a son cabinet dans l’immeuble d’André (elle ne lui signale pas ce détail). La psychothérapie la conduit à revisiter son passé amoureux. 

Un policier cinéphile, préposé aux caméras de surveillance, Raymond Argus, a remarqué Ariane et, fasciné par son mystère, la guette lui aussi tous les soirs, soit dans la rue soit sur l’écran.

 

 

Mon avis:

 

Encore une fois, merci aux Éditions Librinova pour me permettre de poursuivre ma découverte de cette auteure que j'apprécie beaucoup !

 

L'amour à distance n'est pas le premier roman de Catherine Choupin que je lis (pour les autres, je vous laisse consulter l'index de mes lectures), et comme pour les romans précédents, celui-ci a pour thème l'amour. Alors l'amour selon différentes formes: il y a celui qui aime pour avoir vécu une histoire, celui qui aime au travers d'une caméra, ... Mais l'amour occupe toujours la place centrale de ce roman.

 

Trois personnages, trois histoires amoureuses. Et le titre, à sa seule lecture, laisse imaginer différentes suggestions au mot distance; ici il correspond tout simplement à Ariane qui aime (toujours) un homme et l'observe au travers de sa fenêtre, Raymond qui aime au travers d'une caméra de surveillance ou encore Jacques qui doit aimer Ariane avec la distance imposée par son travail. Nous assistons donc à l'éclosion de ces amours et à l'enterrement d'un autre.

 

L'écriture est toujours aussi agréable, rien à redire à ce sujet. Cependant, j'ai moins adhéré à cette histoire qu'aux précédentes, certainement en raison de la trop grande quantité de références psycho ou cinématographiques. Non pas que cela soit inintéressant, mais j'ai trouvé qu'il y en avait un chouïa trop. Et même si d'un certain côté ça dote le personnage qui fait la citation, d'une personnalité cultivée, ça lui donne aussi l'impression de se vanter et surtout, de ne pas trouver les bons mots pour exprimer ce qu'il ressent, si bien qu'il ressent le besoin d'utiliser les mots d'un autre. Enfin, c'est mon avis !

 

Mis à part ce détail, le roman se lit très facilement dans le mesure où l'auteure parvient à rendre ses personnages attachants. A plus ou moins grande mesure, cela va de soi. J'ai une préférence pour Raymond qui me semble plus fragile, plus sensible.

 

Et pour avoir d'autres romans de l'auteure, j'ai bien aimé le clin d’œil fait à l'un d'eux ;-)

 

Note: 15/20

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