Toutes les femmes l’envient, tous les hommes la désirent…

Cora Cash est belle, pleine d’esprit, et à la tête d’une fortune colossale. Mais sa mère rêve de la seule chose qu’elle ne pourra pas lui acheter en Amérique : un titre de noblesse.

Envoyée de l’autre côté de l’Atlantique, la jeune femme fait forte impression auprès de la bonne société anglaise et trouve un bon parti – un séduisant duc dont la propriété tombe en ruine. Dans les courants d’air qui traversent les somptueuses demeures de l’aristocratie, la délicieuse Américaine a tôt fait de déchanter. Cet univers impitoyable regorge de pièges et de trahisons qui risquent fort de provoquer sa chute. Pour y échapper, l’enfant gâtée va devoir se métamorphoser en femme accomplie.

 

Mon avis: 

 

La dernière duchesse est un roman qui m’a tentée en raison d’un résumé prometteur et d’une couverture plus que jolie.

 

Nous rencontrons les Cash, une famille américaine très aisée. Cora est belle et elle le sait. Elle veut se marier mais essentiellement par amour, à la différence de sa mère qui veut un mariage grandiose et avec pour condition, un beau parti. Le titre de noblesse pour sa fille est son objectif suprême. Et pour cela, elle n’hésite pas à plier bagage et à quitter les Etats-Unis pour l’Angleterre, pays de l’aristocratie, pays de l’espérance. La mère de Cora exhibe littéralement sa fille et ce, sans vergogne: elle étale bijoux et argent, pouvoir et beauté. Mais, elle ne réalise pas que sa fille a d’autres rêves…

 

Moi qui aime les romances historiques, je pensais trouver mon bonheur avec La dernière duchesse ; ce ne fut malheureusement pas le cas. Autant le côté historique est très bien (et je reviendrai dessus dans quelques lignes) autant le côté romance est plat, linéaire, sans passion. Alors oui, nous assistons à un mariage pas totalement passionné, la convenance a sa place et qui dit convenance dit souvent froideur, malgré tout, je m’attendais à une ou deux effusions, à une petite passion. Hélas pour moi, je n’ai rien eu de tel, j’ai surtout été spectatrice de la vie monotone de Cora.

 

Comme je l’ai mentionné, le côté historique du roman sauve ce dernier. J’ai beaucoup aimé les oppositions Etats-Unis/Angleterre : deux mondes différents, deux modèles, deux façons de penser, de se comporter. Parfois, cela me faisait penser à la série Downton Abbey (Cora, la comtesse de Downton est américaine) et cela prêtait parfois à sourire. Mais sans aller plus loin. L’auteure ne pouvait pas tout miser sur l’Histoire au détriment de sa romance, ce qu’elle a malheureusement fait et sans le vouloir, si vous voulez mon avis.

 

Concernant les personnages, Cora est une jeune femme au fort caractère mais qui ne m’a pas séduite. Dès les premières lignes, j’ai eu du mal à la cerner. Son mari est du même registre, plutôt terne et sans attraits. Et la mère de Cora… est-ce utile d’en parler ?!

 

Je ne suis pas déçue à proprement parlé de ce roman car sa note sur LA et ses critiques n’étaient pas élogieuses, je n’en attendais donc pas beaucoup. Ceci dit, il me  fallait une romance historique pour le challenge mystère, j'ai donc saisi l'occasion de le sortir de ma PàL. Il restera un roman vite lu et très certainement vite oublié. Dommage car il avait un potentiel.

 

Note : 11/20