Julie de Lestrange - Hier encore, c'était l'été

Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. 

Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence.

Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la claque est brutale. En une décennie, ceux que les intellectuels appellent la jeunesse perdue et désillusionnée vont devoir apprendre à se battre pour exister. La vie les perdra par endroits. 

À travers les drames, les fous rires et les joies subsiste alors l'amitié. Et l'amour qui les sauvera. 

Tendre portrait d’une génération et d’une époque, Hier encore, c'était l'été prend aux tripes pour ne plus vous lâcher. C’est l’histoire de nos guerres quotidiennes, de ses victoires et de ses peines.

C’est surtout l’histoire de la vie et d’une bande d’amis dont on voudrait faire partie.

 

 

Mon avis: 

 

C’est avec ce roman que j’inaugure un nouveau partenariat avec les Editions Mazarine que je remercie énormément pour cela, et pour cette lecture qui fut une jolie découverte.

 

Il m’est difficile de vous parler de ce roman, car en soi il n’est pas riche en rebondissements du genre courses poursuites, rupture sentimentale qui conduit à compenser en mangeant de la glace, non, il nous inclus au sein d’un groupe d’amis que nous allons suivre pendant presque dix ans, à un âge où les décisions doivent être prises.

 

Si le roman explore les relations de deux familles bourgeoises sur trois générations, il est davantage concentré sur la dernière génération qui regroupe des jeunes de 20 ans (au début du roman). Alexandre est le personnage auprès de qui nous allons évoluer au fil des pages, un jeune homme attachant et très ancré dans son époque. Il tombe amoureux, ça dure quelques années, il rompe, il en profite, il redécouvre des relations perdues, il grandit. Et c’est là le point commun à tous : nous les rencontrons alors qu’ils sont à l’âge des rêves et de la naïveté et les quittons à un âge plus mature, celui des décisions et celui qui a déjà vu passer des souffrances.

 

Alexandre est un homme très attachant, tout comme Sophie, Marco ou encore Anouk. Et c’est là l’une des particularités – et des qualités – de l’auteure : elle créé des personnages si concrets qu’on se retrouve forcément un petit peu en l’un d’eux. Un peu d’Alexandre, un peu de Sophie. Malgré une belle galerie de personnages, il n’a pas été difficile de les identifier. Cependant, j’avoue qu’au début, je me perdais un peu dans les liens familiaux, mais ce fut l’affaire d’une cinquantaine de pages, rapidement j’ai placé chacun à sa place. Et donc pour en revenir à tous ces personnages, je pense que tous m’ont séduite : il y a Marco et sa nonchalance (pour ne pas dire sa fainéantise qui donne un peu envie), Alexandre qui croit en l’amour, Anouk qui se cherche et se trouve lorsqu’elle met les voiles, Sophie qui donne beaucoup et reçoit peut-être trop peu en retour, … Je cite ceux-là car ils sont les plus présents, mais il y en a d’autres.

 

L’auteure possède une plume très fluide mais surtout très addictive. La plume et le style d’écriture, c’est un ensemble qui accroche le lecteur qui ne peut reposer le livre, car finalement, même si l’histoire est simple, elle incite à la curiosité. Si je devais résumer ce roman, il me faudrait dire qu’il s’agit tout simplement de la vie, de la vraie vie. Pas de faits extraordinaires, pas d’extravagances, du naturel mis bout à bout pour nous offrir un roman d’une grande sensibilité. On ne rit pas mais on sourit, on ne pleure pas mais on a le cœur qui se sert. Hier encore, c’était l’été n’est pas dans l’extrême mais dans la justesse. Julie de Lestrange nous offre une ode à la vie, la vie qui est tantôt rose, tantôt noire, tantôt grise, mais la vie dans toute sa splendeur.

 

Le titre prend tout son sens à la fin. Il faut lire le roman pour le comprendre et même s’il peut être interprété de différentes façons (personnellement je n’en vois qu’une), il est très représentatif du roman.

 

Un grand merci aux Editions Mazarine pour ce moment d’évasion ancré dans la réalité.

 

Note : 16/20

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Commentaires: 4
  • #1

    Attrape-mots (jeudi, 21 avril 2016 20:08)

    Je ne connaissais pas, mais il me tente beaucoup maintenant ❤

  • #2

    Les Mots de Gwen (samedi, 23 avril 2016 13:24)

    Je pense qu'il peut te plaire :-)

  • #3

    le livre-vie (dimanche, 24 avril 2016 17:33)

    C'est un roman qui pourrait me plaire!

  • #4

    Les Mots de Gwen (lundi, 25 avril 2016 13:26)

    Je le pense aussi ! Une belle découverte pour moi que je te conseille si l'occasion se présente...