Quand la Mort apparaît dans la vie de Teram, celui-ci n'a alors que 10 ans. Suite à un terrible accident laissant sa mère Eléonor dans le coma, le jeune garçon lunaire refuse d’écouter son père qui lui dit de garder les pieds sur terre et part se réfugier dans l’histoire que sa mère lui contait avant de s’endormir, dans l’espoir de la retrouver.

Perdu à travers les limbes d'un rêve étrange, il va faire la connaissance de Zoé, une étoile filante en quête de liberté, chevauchant sa carpe céleste pour surfer sur les vagues de la Grande Mer divine.

Est-elle réelle ou n’est-ce qu’un rêve ? Poussière, le dernier sage du temps existe-t-il vraiment ? Les deux enfants arriveront-ils à exaucer le vœu que le vieil homme a formulé juste avant d’être chassé du Royaume ? Teram retrouvera-t-il sa mère ou se fera-t-il dévorer par les ombres qui le traquent? Au cœur de ce Royaume rien n’est certain mais une chose est sûre, c’est en remontant le fil de l’histoire qu’Eléonor a imaginé pour lui que l’enfant trouvera son chemin.

Mon avis:

 

Avant de vous parler de ce roman, je tiens à remercier son auteur pour m'avoir fait confiance et m'avoir permis de le découvrir. Ce qui m'a incitée à accepté de lire ce roman c'est un résumé assez intriguant et la capacité de Sand G. à le vendre :-)

 

Je m'excuse si ma chronique vous donne l'impression de partir dans tous les sens, mais je dois avouer que parfois, cette lecture m'a larguée. Je vais essayer de vous la présenter: nous avons Teram qui a eu un accident avec sa mère Eléonor, accident qui a laissé celle-ci dans le coma. Un coma dont elle sort brièvement, assez pour écrire un mot et le remettre à une employée de l’hôpital afin qu'il soit transmis à son mari. Teram s'échappe dans ses rêves (dans le but de retrouver sa mère) et rencontre Zoé. Zoé justement, est une étoile filante un brin rebelle, qui voit son monde s'écrouler lorsque Poussière, un sage, lui raconte la vérité sur son père et sur les actes de celui-ci. Le monde de Zoé a perdu de sa lumière et est dominé par les ombres qui aspirent les âmes des enfants. Mais un enfant terrestre peut arranger ça. Vous avez deviné ?!

 

Donc comme je le disais, j'ai eu à plusieurs reprises le sentiment de ne rien comprendre. L'histoire en elle-même est mignonne, très sympathique, mais cela m'a donné l'impression de partir dans tous les sens et que trop d'informations étaient données. Je me suis énormément emmêlé les pinceaux avec cette histoire de guerre. Mais j'ai bien aimé le fait que Teram rencontre Zoé dans ses rêves. Et surtout, j'ai trouvé original que Teram suive un conte narré par sa mère pour mettre à jour un monde ignoré.

 

"Les rêves sont faits pour être grands et franchir toutes les frontières."

 

L'univers créé par l'auteure est donc complexe (à mes yeux) et en même temps assez simple une fois que l'on se pose et que l'on réfléchit. Il pousse l'être à croire en l'incroyable, à s'affranchir de quelques idées reçues et à dépasser ses peurs. Sur ce dernier point, je n'ai pas pu m'empêcher de penser à Divergente ;-) Sans oublier qu'il faut continuer de rêver !

 

Les personnages sont peu nombreux ce qui est appréciable. Je m'attendais à être touchée par Teram, il n'en est rien, c'est son grand-père Jean qui m'a séduite. Ses réparties, son caractère, je l'ai trouvé très sympathique ! La relation qui unit Jean à son fils Noah (le père de Teram) est tantôt complice tantôt conflictuelle. Noah, j'ai eu du mal à le cerner, mais j'ai trouvé que l'auteure avait bien marqué la différence entre le Noah père et le Noah fils, un caractère très changeant en fonction de qui il a en face de lui.

 

La plume de l'auteure est poétique, fluide et agréable. Toutefois, l'absence de tiret pour indiquer les dialogues m'a perturbée au début. Après on s'y fait, mais cela m'a fait quand même bizarre tout au long de ma lecture.

 

Et comme je le disais, Teram suit un conte, un conte que j'ai trouvé très joli :-) Sand G. a fait preuve d'une très belle imagination et d'une très jolie plume pour le raconter. La fin du roman m'a semblé un peu précipitée, j'aurais aimé quelques pages supplémentaires pour raconter une sorte d'après.

 

Merci encore à Sand G. pour sa confiance !

 

Note: 15/20