Sophie Kinsella - Mini-accro du shopping

La maternité, Becky la voyait comme dans les magazines : elle en Fashion Mummy, courant les boutiques avec son bébé ultralooké, sage comme une image. Dans la réalité, Minnie est une vraie tornade capable de dévaster un magasin entier si on lui refuse quoi que ce soit. Mini-accro, certes, mais surtout aux caprices ! Dur dur pour la pauvre Becky.

Un malheur n'arrivant jamais seul, Luke embauche une nounou un peu trop parfaite, la maison de leurs rêves leur passe sous le nez et la crise financière freine dangereusement toute velléité de shopping. 

Heureusement, quand la situation semble désespérée, notre fashionista préférée a toujours plus d'un tour dans ses sacs...

  

Mon avis:

 

Dernier opus de la grande saga de Rebecca Bloomwood, Mini-accro du shopping est un final ( ? ) réussi !

 

Maman depuis deux ans, Becky ne sait pas dire non aux caprices de sa fille, le trésor de sa vie. De ce fait, Minnie reproduit le schéma parental maternel. Tout est prétexte à acheter pour Becky et pour se justifier, trouve des excuses :"Je saisis une taille 3-4 ans. Parfait ! J’aurais dû y penser plus tôt ! Je prends également le même en rouge et me dirige vers un portant plein de petits imperméables roses avec des capuches à fleurs. Les petites tailles manquent, mais je trouve un 7-8 ans. Minnie aura besoin d’un imper rose quand elle aura sept ans, oui ou non ?".

 

Mis à part sa fille dont elle doit s’occuper, Becky décide d’organiser une fête surprise pour l’anniversaire de Luke. Et rien ne se déroule comme prévu. Les devis sont trop élevés, elle ne trouve pas de toile de tente, … La cata ! D’autant plus qu’elle se retrouve sans emploi du jour au lendemain. Alors que beaucoup baisseraient les bras, ce n’est pas le cas de Rebecca. En se liant avec celle qu’elle imaginait de jamais revoir, elle va rebondir et offrir à son mari, la plus belle des surprises !

 

Contemporain puisqu’il aborde des sujets actuels (la crise financière, par ex), Mini-accro du shopping c’est le point d’orgue de la vie de Becky et Luke. Un enfant, des affaires qui marchent, … Que demander de plus ? Contemporain aussi dans la mesure où Luke fait appel à Nanny Sue (émission de télé) afin de prendre Minnie en charge. Au final, il s’avère que Minnie est tout ce qu’il y a de plus normal ! Non, Nanny Sue va se pencher sur l’addiction de Becky !!

 

Évidemment, on se demande s’il y aura une suite ?!?! En toute franchise, je ne pense pas. Comme je le dis, ce volume (le sixième) est le point d’orgue. Toutefois, à la lecture de la fin, on peut imaginer que Sophie Kinsella nous permette de retrouver Becky dans un septième volume. Deux idées à creuser : l’envie d’avoir un autre bébé abordée à partir du deuxième tiers du roman, et le fait qu’ils quittent Londres pour de nouvelles aventures à Los Angeles. Donc, pas impossible que l’on retrouve Becky, Luke, Minnie et leur deuxième enfant, dans de nouvelles aventures à LA !! Notons tout de même que trop de suites tuent l’histoire. Il faut savoir s’arrêter et là, le moment me semble être le bon. Sinon, on ne s’en sort plus et on va suivre Becky et Luke jusqu’à la retraite !

 

Mini-accro du shopping nous en apprend de nouvelles sur nos héros : Luke est né le 7 avril. Comme le dit Suze : "J’ignorais même que Luke avait un anniversaire". Becky a des taches de rousseurs : "Tu es parfaite. Nul besoin de changer un iota. Pas une tache de rousseur". Minnie est brune: "Ce n'est pas pour me vanter, mais elle est vraiment mignonne, ma fille, avec son manteau rouge, ses tresses noires et ses fossettes". Entre novembre 2005 et avril 2006, Becky a pris un an. D’ailleurs cela souligne un problème de date car l’âge de Becky serait logique si l’on n’avait pas sauté deux ans. En fait, elle devrait, si l’on se fie aux précédents volets, avoir 30/31 ans. Mais bon ! Autre bémol : la nouvelle assistante. Elle s’appelle Bonnie et a remplacé celle que nous connaissions : Mel. D’après les autres volumes, Mel était top, mais Becky se contredit : "Avant Bonnie, les assistantes de Luke étaient de vraies catastrophes ambulantes".

 

Celui-ci, il faut le savourer ! C’est certainement la dernière fois que l’on commencera un livre qui début par : "Bon. Pas de panique". Mais, ne perdons pas espoir, car il faut bien l'avouer, Sophie Kinsella nous a rendu accro à Becky !!

 

Note: 17/20

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