Allison Rushby - Je hais la Saint-Valentin

La Saint Valentin, j'ai horreur de ça. Et pour cause : c'est le jour qu'a choisi Mike, mon fiancé, pour m'annoncer que tout était fini entre nous. Avouez que question délicatesse, on peut trouver mieux !

Cette année, je mets donc un point d'honneur à ne pas célébrer la «fête des amoureux». D'ailleurs j'ai vraiment mieux à faire : ranger mes placards, trier mes relevés bancaires, et me lover confortablement dans mon canapé avec mes deux chats pour rattraper tous les épisodes de Sex and the City que j'ai ratés.

Donc, avis aux copines : inutile de chercher un ami d'amis qui n'aurait personne avec qui passer la Saint Valentin - ce genre de plan galère ne m'intéresse plus !

Sauf, bien sûr, si le célibataire en question a un petit air Keanu Reeves.

Et dans ce cas, les filles, vous pouvez toujours me joindre sur mon portable...

 

  

Mon avis:

 

Photographe spécialisée pour les mariages, Liv a juré que plus aucun homme ne la fera souffrir. Ce qui n’empêche pas ses amis et sa famille de lui organiser des rendez-vous arrangés ou surprises. Sauf cette année ! Cette année, rien ne semble se profiler… Si ce n’est Drew, cet homme qu’elle connaît un peu puisqu’il est un ami de sa colocataire, et avec lequel elle commence un gentil flirt. Malheureusement (ou heureusement, sans cela, pas d’histoire !), il va y avoir des malentendus, ces secondes chances avortées, des disputes. Mais surtout, des voyages dans le passé, dans le présent et dans le futur en compagnie de fantômes de Saint-Valentin tantôt muets, tantôt séduisants. C’est grâce à eux que Liv va enfin comprendre qu’il faut prendre des risques pour être heureuse !

 

Une histoire très très fleur bleue que l’on lit sans réelle attente puisqu’on sent venir la fin quasiment dès le début. En effet, à peine Drew a-t-il demandé à Liv un rendez-vous dans le studio photo pour parler album que j’ai su qu’entre eux deux, il y aurait un truc. Et je ne me suis pas trompée ! La pauvre fille malheureuse et l’homme qui tombe à point nommé, un peu cliché, mais ça marche pour écrire une histoire mignonne, quelque fois attendrissante, et parfois amusante. Le coup des fantômes, je l’avoue, m’a un peu surprise. Rien dans le résumé ne laissait penser qu’ils allaient faire une apparition. Et s’ils m’ont surprise, ils m’ont aussi un peu lassée… Disons que les moments où ils apparaissent sonnent creux, vides et surtout sans réel sens dans la mesure où Liv met un temps fou à comprendre et à admettre ce qu’il faut admettre. Cette héroïne a un caractère buté, limite agaçant, mais charmant.

 

Je hais la Saint-Valentin est un roman sympathique à lire mais qui ne marque pas les esprits. A lire si l’on ne veut pas se prendre la tête, si l’on recherche un divertissement, sans plus.

 

Note: 13/20

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