La vie de Claire Truman est dans une impasse. Cela fait des mois qu'elle attend en vain une promotion au sein de la prestigieuse maison d'édition new-yorkaise dans laquelle elle travaille. Si elle était nommée éditrice, elle s'épanouirait enfin dans son job...

Alors, quand la patronne d'une maison concurrente l'appelle, Claire n'hésite pas à accepter le poste dont elle rêvait, avec un salaire trois fois plus élevé. Tout irait donc pour le mieux dans le meilleur des mondes ?

Pas vraiment, car sa patronne est encore pire que ce que les ragots avaient laissé supposer : elle est tout simplement infernale ! Rien ne l'arrête : elle appelle Claire au beau milieu de la nuit pour un travail urgent, lui lance des défis impossibles, la traite comme une moins que rien...

La jeune éditrice vit un véritable enfer et le boulot de rêve va tourner au cauchemar ! A moins que l'amour s'en mêle...

 

Mon avis:

 

Une comédie à la fois douce et amère dans le monde de l’édition… Claire est sur le point de se marier. De dire oui à l’homme qu’elle aime puis plus de dix ans. L’occasion pour elle de repenser à la dernière année écoulée, une année riche en surprise, en rebondissements et en déceptions.

 

Petit bond en arrière d’un an. Claire se morfond un peu de son récent célibat, lorsque sa meilleure copine Béa l’appelle et lui donne rendez-vous dans un bar. Dès son arrivée, Claire sent le piège et ne se trompe pas : Randall, l’homme sur lequel elles ont toutes les deux fantasmé pendant leurs années d’études, se trouve dans ce même bar. Béa pousse Claire à aller lui parler, mais c’est lui qui vient à elle. La conversation s’engage, qui débouche sur un rendez-vous au cours duquel, il lui parle d’un poste dans une grosse maison d’édition. La réputation qui précède la patronne n’est pas jolie, mais qu’importe, Claire saisit une occasion : elle se donne un an pour supporter cette charge de travail et ajouter de belles lignes à son CV.

 

Seulement, elle ne pensait pas une seconde que les ragots étaient bien inférieurs à la réalité… Elle trouve toutefois un peu de réconfort dans sa relation avec Randall qui lui propose même d’emménager avec lui ! Une vie conjugale bien loin de ses rêves : surchargés de travail, ils ne se voient quasiment pas. Entre les crises de colère de sa boss Vivian, les absences de Randall, Claire va devoir faire des choix, prendre des décisions pas forcément faciles…

 

Bienvenue en enfer ! Le registre vous dit quelque chose ?! Normal, en lisant le résumé, on ne peut que penser au livre de Lauren Weisberger, Le diable s’habille en Prada. La différence, c’est qu’ici, nous sommes dans le milieu de l’édition. Toutefois, l’auteur ayant été éditrice (comme Claire), cette histoire est inspirée de sa propre expérience.

 

Les quelques 400 pages se lisent assez rapidement, tout d’abord parce que l’histoire est captivante. Un milieu que l’on ne retrouve pas dans beaucoup de romans, un milieu dont l’on sait qu’il est dur, mais on n’imagine pas une seconde que le comportement de Vivian existe réellement ! Cela dit, tout est possible ! Ensuite, il n’y a pas de redondance quant aux problèmes que rencontre Claire. Certes, on lit plusieurs fois que Vivian lui ordonne de faire un topo sur X manuscrits, mais ça ne nous semble pas répétitif, la situation étant différente. Enfin, parce que Claire s’étant donné un an maximum, on a envie de savoir si elle jettera l’éponge avant !

 

On soupire en même temps que Claire et on hallucine sur les façons de faire de Vivian : machiavélique, sans cœur, franche et blessante, elle ne donne vraiment pas envie de nous faire travailler pour elle !

 

L’écriture est assez sympa : fluide, on accroche au style qui se veut léger et comique. Des petites répliques cinglantes ou encore humoristiques font de ce roman un petit moment de détente !

 

La fin est fidèle aux romans du genre, à savoir que la méchante est remise à sa place et l’amour triomphe !

 

Enfer & Best-Seller, je le conseille à toutes celles qui sont fan de Sophie Kinsella (on retrouve quelques ingrédients de la série de L’accro du shopping), mais aussi à celles qui ont aimé Le diable s’habille en Prada.

 

Note: 17/20